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Le « smudge stick » ou bâton de purification : histoire et fabrication - Aromatips
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Le « smudge stick » ou bâton de purification : histoire et fabrication

Dans cet article, je vous parle d’abord de la pratique ancestrale de faire brûler des herbes dans les lieux sacrés ou chez soi, puis de comment faire votre propre bâtonnet ou votre propre pratique de purification en choisissant des plantes locales et aux fortes propriétés antibactériennes. 

Pourquoi faire brûler des herbes chez soi ?

En tant qu’aromathérapeute et amoureuse des plantes médicinales, je trouve l’idée de brûler des plantes purificatrices chez soi tout à fait intéressante : d’un point de vue médicinal d’abord, puisque ces plantes ont des effets antibactériens avérés, mais également pour le côté symbolique, par l’énergie positive qu’on insuffle avec ce geste dans notre chez-nous.

Ces bâtonnets sont le dernier avatar de tout un tas de pratiques ancestrales et traditionnelles de purification de lieux. Les Grecs anciens purifiaient leurs temples en brûlant du thym, dont le nom grec lui-même, « thyo », veut dire « qui fait offrande ». 

Smudge stick à la sauge blanche (Salvia apiana)

Les religions du livre ont abondamment utilisé les résines d’encens et de myrrhe dans leurs cérémonies, tandis que les bâtonnets d’encens à base de santal blanc est en Inde et dans le sous-continent indien un must aussi bien religieux que chez soi.

Les bâtonnets de sauge blanche, souvent accompagnés de cèdre rouge, sont typiques des pratiques des Amérindiens du Nord de l’Amérique. C’est eux qu’on appelle « smudge stick ». 

Pratiquer ce geste chez soi n’est donc ni anodin ni totalement farfelu, et son apparition autour de pratiques néo-paganes répond entre autre au besoin de se reconnecter à des valeurs simples qui prônent le respect et le retour à la nature. 

Tout savoir pour fabriquer son propre smudge stick

Sauge officinale, romarin et
lavande officinale du jardin

Dans les traditions amérindiennes, on ne peut acheter de la sauge blanche mais elle doit se cueillir de préférence sauvage dans des lieux à haute teneur énergétique.

Quand on comprend que le processus de purification de chez soi est la fin d’un processus de purification de soi-même et de ses habitudes de vie, on comprend mieux cette interdiction. C’est pourquoi je trouve également dommage que des gens achètent des bâtonnets de sauge blanche (qui n’est pas native d’Europe) au lieu de fabriquer leurs propres bâtonnets avec les plantes de leur nature proche.

En effet, pourquoi aller chercher une tradition lointaine alors que nos propres contrées en Europe regorgent de belles traditions et de plantes toutes aussi puissantes ?

Comment choisir ses plantes ? 

Le choix des plantes dépend essentiellement de 3 critères : 

  • leur pouvoir antibactérien
  • leur résonance énergique 
  • l’affinité que vous avez avec telle ou telle plante

Les plantes de la famille des lamiacées au pouvoir antibactérien sont nombreuses, mais voici celles que l’on trouve le plus facilement par chez nous : 

  • thym
  • romarin
  • sauge officinale
  • lavande officinale
  • menthe poivrée
  • sarriette des montagnes
  • laurier noble, etc. 

Comme vous pouvez le constater, mis à part la lavande et la menthe, vous avez là tous les ingrédients d’un bouquet garni, qui se fabrique de la même manière que notre « smudge stick » ! Recette 2 en 1, j’adore 🙂

On peut aussi utiliser des conifères tels que les pins, les sapins ou encore les cèdres, aux propriétés antibactériennes avérées. Les eucalyptus sont également parfaits pour cette pratique, mais ce n’est pas une plante de chez nous, même si on en trouve dans le Sud de la France. 

La résonance énergétique de telle ou telle plante est plus difficile à décrire, et va dépendre de votre perception personnelle mais aussi et surtout de la manière dont a poussé cette plante. Si elle est sauvage, dans un lieu un peu difficile d’accès et qu’elle reçoit beaucoup de soleil,  cette plante aura une grande vitalité.

Encore une fois, les plantes ci-dessus, qui poussent de manière naturelle surtout dans le Sud-est français et sur le pourtour méditerranéen, peuvent ou pas présenter cette vitalité. Un romarin acheté dans une pépinière industrielle n’aura pas la même vibration que celui qui pousse dans la garrigue. 

Enfin, l’affinité que vous avez avec telle ou telle plante est toute personnelle, et peut dépendre de sa forme, de son odeur ou des souvenirs que vous associez à la plante. Chaque smudge stick peut et doit donc être le reflet de la personne qui le fait ou chez qui il sera utilisé, mais également de la saison puisque les plantes doivent être fraîches au moment de la fabrication du bâtonnet de purification. 

Comment faire son bâtonnet de purification en 4 étapes

Assemblage du smudge stick en mode
tête-bêche pour mieux tenir
  1. Dans l’idéal, cueillez vous-même les plantes qui vont constituer votre bâtonnet à un moment où vous êtes pleinement disponible, de préférence le matin et sauvage si possible. Sinon, les plantes aromatiques de votre jardin feront parfaitement l’affaire et si vous habitez en ville, vous pouvez même en trouver frais, en saison, en magasin bio.
  2. Taillez les plantes pour que vos branches aient toutes la même longueur et assemblez-les afin que les branches les plus grêles soient à l’intérieur et les plus touffues ou denses à l’extérieur. Cela permet d’éviter trop d’air à l’intérieur du smudge stick pour qu’il brûle mieux après. 
  3. Faites un noeud coulissant dans une corde en chanvre ou en raffia et passez-la au bas de votre bâton que vous retenez pour l’instant avec les mains. Serrez la corde autour de vos plantes pour bien les saucissonner. Faites un noeud à la fin et coupez le reste de corde. 
  4. Laissez sécher minimum 1 mois dans un endroit frais, sec et sombre. Après cela votre smudge stick est prêt à être utilisé. 

Et voilà ! Ca paraît facile comme ça mais mieux vaut être à deux pour faire le noeud et saucissonnez votre smudge stick 🙂

Allumez votre bâtonnet sur une gazinière, laissez bien prendre le feu et partez avec une coupelle pour retenir les cendres dans chaque pièce de votre maison. Tenez le bâtonnet vers le haut et assurez-vous de bien passer dans chaque coin de votre pièce. Ajoutez le rituel qui vous plaît mais assurez-vous d’être au moins bien concentré et de projeter des pensées positives pendant votre geste. 

Au Sri Lanka et à Bali, les locaux utilisent des coupelles dans lesquelles ils font brûler des plantes séchées tout simplement. Le smudge stick c’est beau et pratique, mais ce qui compte avant tout, c’est votre geste et votre intention. 

Qui a déjà essayé ? Avez-vous d’autres plantes locales à recommander pour faire un smudge stick ? 

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